Anglais | Francais

Sacred Cows Make the Best Burgers

  • Résumé rédigé par : Chris Taylor

LE CHANGEMENT. Pour la plupart d’entre nous, le changement en contexte professionnel est synonyme de « plus » : plus de travail, plus d’incertitude, plus d’erreurs, plus d’anxiété et un environnement professionnel à plus forte charge émotionnelle. Et pour cause! Le changement est suivi d’une période de fluctuations, d’incertitude quant à l’avenir et au bénéfice final. Mais au bout du compte, le changement est de deux ordres : réactif ou proactif. Le changement n’est pas facultatif. Du moins pas depuis plus de 25 ans. Le changement est le nerf de la guerre de votre entreprise. Pour continuer de dominer la concurrence, à la fois en tant qu’individu et membre d’une organisation, vous devez changer, aussi rapidement et intelligemment que possible. La concurrence est plus féroce que jamais. Pour ceux qui résistent au changement, ceux que l’angoisse et l’incertitude du changement accablent, nous ne vivons pas une époque agréable. Le monde des affaires évolue à une vitesse vertigineuse et ne montre aucun signe de ralentissement. En fait, il semble même que nous assistions à une accélération.

La bonne nouvelle, c’est que vous n’êtes pas obligé de vivre le changement dans l’angoisse. Il ne doit pas nécessairement signifier plus de travail, et bien qu’il soit presque toujours lesté d’une charge émotionnelle, pourquoi ne pas envisager qu’il puisse aussi être passionnant et enthousiasmant, plutôt qu’une source de crainte et de résistance?

Dans leur ouvrage de référence et succès de librairie Sacred Cows Make the Best Burgers (les vaches sacrées donnent les meilleurs hamburgers), les auteurs Robert Kriegel et David Brandt explorent les causes et effets du changement en milieu de travail et détaillent avec brio, de façon spirituelle et très convaincante, les méthodes de perfectionnement des individus et organisations ouverts au changement… à commencer par vous.

The Big Idea

The Big Idea: The biggest takeaway from the book

L’avantage du débutant

"La clé pour conserver son avance dans un environnement en mutation consiste à ne pas réfléchir comme un expert, mais comme un débutant."
- Sacred Cows Make the Best Burgers, page 39

L’arrivée de dirigeants extérieurs à l’industrie est l’une des cures de jouvence les plus importantes de ces 30 dernières années pour les entreprises concernées. On leur prête alors volontiers les titres de « visionnaires », « innovateurs » ou « pionniers ». Qu’on ne se méprenne pas : il s’agit d’hommes et de femmes d’une intelligence hors norme. Mais ils ont un avantage particulier. Lorsqu’on nous présente quelque chose de nouveau, on arrive avec un regard neuf. Notre ignorance de la façon dont les choses « se sont toujours passées » génère souvent des visions révolutionnaires. Notre tendance à vouloir tout comprendre peut révéler une logique ou un but jusqu’alors enfouis (ou inexistants).

Les débutants posent des questions par désir d’apprendre et de s’améliorer. Les experts dictent des réponses en s’appuyant sur les résultats du passé. L’équation fondamentale est donc la suivante : si vous cherchez à changer et à vous perfectionner, cela veut dire que vous vous aventurez en territoire inconnu (car après tout, si le domaine a déjà été exploré, à quoi bon poursuivre?). Lorsque vous relevez des défis dans un environnement en mutation, votre désir sincère d’apporter une solution meilleure vous sera infiniment plus utile que les résultats et les données du passé. Tandis que les experts s’épanouissent dans un environnement statique, ce sont ceux qui adoptent la mentalité du débutant qui finiront en tête de peloton.

Insight #1

An actionable way to implement the Big Idea into your life

Tout remettre en question

"Nous n’essayons pas de résoudre un problème, mais d’accélérer la croissance de notre principale marque. Nous essayons de rendre la tâche plus difficile à nos concurrents."
- Brock Leach, Vice-président de la commercialisation de la marque Pepsi Frito-Lay, Sacred Cows Make the Best Burgers, page 55

Le problème, c’est que la plupart des gens ne changent que lorsqu’ils y sont absolument contraints. C’est la méthode réactionnaire que nous avons évoquée dans le paragraphe d’introduction. Et comme nous l’avons précisé, ce n’est pas un moment agréable à vivre. En adoptant une attitude réactionnaire face au changement, on passe son temps à essayer de rattraper son retard. Pendant que l’on s’efforce de « se mettre à la page » dans un domaine où la concurrence nous a dépassés, cette dernière prend de l’avance dans un autre. C’est épuisant et démotivant. Donc… revenons au changement.

Consacrez une minute de votre quotidien frénétique à prendre conscience de ceci : il ne s’agit pas de changer quoi que ce soit… du moins pour l’instant. Il suffit de prendre conscience des processus et des systèmes que vous suivez dans votre routine professionnelle quotidienne, de noter la manière dont vous faites les choses et pourquoi vous les faites, et d’essayer de vous remémorer les raisons pour lesquelles vous avez choisi de procéder ainsi au départ. Ensuite,

« REMETTEZ TOUT EN QUESTION ».

Que ce que vous faites fonctionne ou pas n’a aucune importance; remettez-le quand même en question. Ne craignez jamais de poser des questions bêtes. Les « questions bêtes » sont souvent celles qui entraînent les changements les plus importants, rapides et faciles, précisément parce que les gens étaient jusqu’alors trop gênés de demander les raisons de ce qui leur semblait « trop évident ». Remettez les évidences en question. Remettez ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas en question. Remettez tout en question.

Insight #2

An actionable way to implement the Big Idea into your life

La patience de l’apprenti

"En réalité, un bilan parfait n’est pas toujours un signe de réussite, mais plutôt d’échec. Faire les choses comme il faut à tous les coups signifie que vous n’essayez et n’apprenez rien de nouveau qui puisse remettre en cause le statu quo. "
- Sacred Cows Make the Best Burgers, page 99

Aucun enfant ne peut marcher du premier coup. Aucun pianiste-concertiste ne joue le Vol du bourdon à la perfection la première fois (ni la seconde ou la troisième) et aucun quart-arrière novice ne réussit la totalité de ses passes. Nous commettons des erreurs lorsque nous essayons quelque chose de nouveau. Nous commettons des erreurs lorsque nous nous testons et repoussons nos limites pour voir si nous sommes capables d’accomplir plus. Nous commettons des erreurs lorsque nous agissons trop vite. Toutefois, je pense que deux de ces trois sources d’erreurs sont parfaitement acceptables. Je vous laisse deviner lesquelles.

Vous avez déjà vu le tout nouvel employé en formation au restaurant rapide du quartier, celui qui porte le macaron « Je suis en formation »? Le port de ce badge n’est pas sans raison, et il ne s’agit pas d’une séance d’initiation ou d’une forme de « bizutage ». Les débutants font des erreurs parce que ce sont des apprentis. Nous comprenons cela et par conséquent, notre seuil de tolérance est plus élevé pendant la phase d’apprentissage de cet individu. Rares sont ceux qui s’opposent à cette logique. Ainsi, si nous voulons progresser en tant qu’individus et en tant qu’entreprises, nous devons continuer d’apprendre et d’essayer de nouvelles choses. Certaines marcheront. D’autres échoueront. Du moins, au début. Nous devons accepter l’idée que « l’échec » fait intégralement partie de la réussite. Bien sûr, il y aura certainement dans votre organisation des supérieurs qui vous empêcheront de tenter quoi que ce soit et donc d’échouer (comprenez : d’apprendre). Vous pouvez essayer de leur parler pour leur expliquer les avantages d’apprendre de nouvelles choses, si vous voulez. Mais pour commencer, je vous recommanderais l’introspection. Nous sommes souvent nos critiques les plus intransigeants en matière d’échec. Placez la barre haut, mais veillez à reconnaître que cette barre vous oblige à continuellement apprendre pour devancer la courbe d’apprentissage. Acceptez les erreurs utiles.

Sur le papier, c’est-à-dire loin des échéances, des budgets et de la concurrence du « monde réel », l’importance du changement proactif paraît évidente. Aujourd’hui, dans le monde des affaires, si vous n’innovez pas, quelqu’un d’autre le fait à votre place et vous finirez par devoir rattraper votre retard. Le changement proactif vous permet de progresser comme vous l’entendez, en construisant votre vision de l’avenir (et celle de vos équipes). Pourtant, nous nous bridons encore trop souvent. Au bout du compte, la peur de l’inconnu et les monstres tapis dans l’obscurité peuvent avoir raison de notre désir de progrès et de changement. Avant de nous quitter pour la semaine, je veux vous livrer une activité tirée de Sacred Cows Make the Best Burgers, intitulée « Reality Check » (retour à la réalité). L’exercice est simple et peut vous apporter beaucoup :

Quand vous sentez la panique vous gagner au moment d’envisager un nouveau changement, posez-vous les trois questions importantes suivantes, et écrivez vos réponses (d’après la page 202 de Sacred Cows Make the Best Burgers) :

  1. Qu’est-ce qui a le plus de chances de se produire?
  2. Qu’est-ce qui pourrait arriver de pire en cas d’échec?
  3. Sur une échelle de un à dix (dix correspondant à votre plus haut degré de certitude), quelle est la probabilité que vos peurs se concrétisent?

Ensuite (et vient ici la partie que je trouve la plus importante), écrivez ceci : « Si ___(scénario le plus sombre)___ devait se produire, alors __(comment vous gèreriez la situation)____. »

Qu’en pensez-vous? Le jeu en vaut-il la chandelle? Le changement intelligent est celui qui nous fait grandir. Je vous encourage à remplir votre existence de changements intelligents cette année et à l’avenir.

Si vous avez aimé ce résumé, partagez-le!


Retour aux résumés